Maladies

Un chat en bonne santé a le poil lisse et brillant, une peau souple et élastique, et prend bien soin de son pelage. Ses yeux sont brillants et ses narines humides. Il n’a pas de larmoiements et ses oreilles sont propres. Sa température rectale est d’environ 38,5°C.

Dans la nature le chat est solitaire. Chez un tel animal, montrer des signes de faiblesse ou de maladie peut être fatale. Les chats domestiques ont gardé cette habitude, et ne montrent des signes évidents de maladie qu’à des stades très avancés. En conséquence, tout comportement anormal de votre compagnon est un signal qui doit vous inciter à l’examiner de près et, au besoin, à consulter un vétérinaire.

Les principales maladies des chats sont : le typhus, le coryza, le FeLV (ou leucose féline), le FIV, et le syndrome urinaire félin (calculs urinaires).

LE TYPHUS

Il n’est pas transmissible à l’homme. Il se traduit par une forte fièvre, un abattement profond, des diarrhées, des vomissements jaunâtres et mousseux.

Ces principaux signes génèrent un état de déshydratation d’autant plus grave que le chat est jeune (très forte mortalité chez les chatons). La contamination se fait par contact direct ou par l’intermédiaire d’objets souillés. C’est une maladie très contagieuse, que le chat peut attraper même sans sortir (vous pouvez la ramener sous vos semelles de chaussures). Un traitement n’a de chance de succès que s’il est précoce.

La vaccination est très efficace contre cette maladie, et reste la seule prévention.

LE CORYZA

Non transmissible à l’homme.

Derrière cette appellation se cachent plusieurs maladies respiratoires relativement fréquentes.

Il peut être grave chez le chaton. Fièvre, diminution de l’appétit, toux, éternuements, écoulements du nez… caractérisent cette maladie très contagieuse pour d’autres chats. L’incubation se fait de 2 à 6 jours. La mort peut survenir par anorexie ou déshydratation. Guéri, le chat n’est pourtant pas à l’abri des rechutes. Là encore un chat qui ne sort pas peut attraper cette maladie, que vous pouvez apporter chez vous.

La vaccination reste le seul moyen de contrôle du coryza (prévention : vaccin dès 2 mois puis rappel annuel).

LE FELV (LEUCOSE FELINE)

Qu’est-ce que le FELV ? C’est le virus de la leucose féline. Ce virus contamine les cellules de l’organisme qui se reproduisent alors infectées. Ce virus est exclusivement félin et ne se transmet en aucun cas aux humains ou autres animaux.

Comment se transmet le FELV ? Le virus est présent dans tous les fluides corporels : les larmes, la salive, le sang, le lait, et dans une moindre mesure dans les urines et excréments. Le virus se transmet ainsi par voie sexuelle, lors de bagarres, partage des gamelles, de la litière ou toilette mutuelle. La mère peut également infecter ses petits in utéro ou lors de l’allaitement. Il s’agit donc d’un virus très contagieux.

Le virus survit très mal hors de l’organisme (par exemple, de la salive ou du sang sur le sol ne restera contagieux que très peu de temps). La contamination se fait donc essentiellement par contact direct entre les chats.

Comment se manifeste le FELV ? Après la transmission, le virus peut rester plusieurs mois voire plusieurs années sans se déclarer. Le chat ne montre aucun symptôme mais il est pourtant contagieux. Dès lors que la maladie se déclare, les symptômes vont apparaître et se multiplier, à la faveur de la baisse immunitaire.

Comment protéger son chat ? Il existe un vaccin qui protège contre le FELV. De nombreux chats « libres » sont porteurs de cette maladie, un chat qui a accès à l’extérieur court donc un risque important de contamination s’il n’est pas vacciné.

Des chats FELV et non-FELV peuvent-ils cohabiter ? Oui, à la condition indispensable que le chat non FELV soit vacciné et que les rappels soient effectués à temps chaque année. Une bonne hygiène des litières, gamelles et lieux de vie sont également nécessaires.

Comment savoir si son chat est touché ? Un test sanguin permet de savoir si le chat est porteur du virus. Il nécessite une simple prise de sang, et le résultat est donné en quelques minutes. Il faut plusieurs mois après le contact avec le virus pour que les anticorps repérés par le test apparaissent dans le sang. Le test n’est pas fiable pour les chatons de moins de 6 mois, qui sont encore sous l’influence des anticorps maternels.

Vivre avec un chat FeLV+ L'agent de cette maladie, virus FeLV, (ou virus leucémogène félin) est la cause d'un affaiblissement des défenses de l'organisme contre les autres microbes. Il peut également entraîner une leucémie ou un lymphome (formes de cancers du sang). Néanmoins, il n’y a aucune transmission possible du chat à l’homme, ni du chat à aucune autre espèce animale. Le virus n’atteint que les chats. Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est donc possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie sans aucun risque.

Si vous hésitez à accueillir un chat FeLV+, nous vous recommandons de consulter le forum L'Assistance des félins positifs. Vous y trouverez des explications, des conseils et vous pourrez discuter avec des propriétaires de chats positifs.

Selon que vous avez ou non d’autres chats, les questions à vous poser et les précautions à prendre seront différentes. i vous n’avez pas d’autres chats vous ne devriez pas hésiter à adopter un chat FeLV+.

Vous devez seulement prendre un compte deux éléments :
  • Une espérance de vie qui peut être plus courte Les chats porteurs du FeLV+ peuvent vivre de nombreuses années et même toute sa vie sans déclarer la maladie. Une fois la maladie déclarée, le chat FeLV séropositif et immunodéprimé (c'est-à-dire ayant déclaré la maladie) peut être atteint par le typhus et le coryza si ses vaccins ne sont pas à jour. Il est important de continuer à vacciner un chat séropositif. Il faut le savoir et y être préparé. La perte d’un animal est toujours très douloureuse. Cependant, sachez que votre vétérinaire sera à votre écoute lors du décès de votre animal ou pour vous conseiller si la décision d’euthanasie devait être prise.
  • Le risque de contamination d’autres chats Si vous savez que votre chat est FeLV+, il est de votre devoir d’adopter une attitude responsable face aux risques de contamination. Concernant les chats de votre voisinage vous avez une responsabilité, c’est pourquoi il est recommandé de ne pas laisser votre chat sortir.

Plus encore que pour les autres, il est absolument primordial de faire castrer votre chat et stériliser votre chatte pour éviter les bagarres, les fugues, les rapports sexuels et les naissances, qui sont autant de risque de contamination.

Si vous avez d’autres chats : comme le virus se transmet de chat à chat par un simple contact, si vous avez déjà un ou des chats et que vous envisagez d’adopter un chat FeLV+ vous devez absolument les faire vacciner. Ce vaccin est efficace à 80-90%. Des études faites avec le vaccin LEUCOGEN, montrent que le vaccin est extrèmement efficace et qu'au bout d'un an, des chats négatifs vaccinés, en contact rapproché avec des chats positifs au FeLV sont tous restés négatifs.

Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est donc presque impossible.

LE FIV

Qu’est-ce que le FIV ?C’est le virus de l’immunodéficience féline, appelé aussi « sida du chat ». Le virus est très semblable au virus de sida humain mais il n’est en aucun cas transmissible à l’homme ou aux autres animaux : c’est un virus exclusivement félin.

Comment se transmet le FIV ?Comme pour le virus humain, le FIV se transmet entre chats par voie sexuelle et échange de sang (lors de bagarres entre mâles non castrés notamment). La mère peut aussi le transmettre à ses petits in utéro.

Comment se manifeste le FIV ?Durant une première phase, le chat contaminé est dit « positif au FIV ». Il est porteur du virus et contagieux, sans pour autant développer la maladie. Cette phase peut durer des mois ou des années. Lors de la seconde phase, le virus se réveille, la maladie s’active. Le système immunitaire est touché, le chat devient très vulnérable à toutes les maladies.

Comment protéger son chat ?Il n’existe aucun vaccin ou traitement contre le FIV. La seule prévention efficace consiste à stériliser les chats (suppression du risque de transmission par voie sexuelle, diminution du risque de bagarre entre mâles).

Des chats FIV et non-FIV peuvent-ils cohabiter ?Oui, de même que des humains séropositifs et séronégatifs peuvent vivre ensemble sans danger! En effet, dès lors qu’ils sont stérilisés/ castrés, et qu’ils s’entendent bien, le risque de contagion est très faible.

Comment savoir si son chat est touché ?Un test sanguin permet de savoir si le chat est porteur du virus. Il nécessite une simple prise de sang, et le résultat est donné en quelques minutes. Il faut plusieurs mois après le contact avec le virus pour que les anticorps repérés par le test apparaissent dans le sang. Le test n’est pas fiable pour les chatons de moins de 6 mois, qui sont encore sous l’influence des anticorps maternels.

Pourquoi sommes-nous opposés à l’euthanasie des chats positifs ? Est-ce que nous euthanasions les personnes porteuses du sida ? Non…les mentalités ont heureusement évolué ! Les chats positifs ont des mois, des années de vie en bonne santé devant eux.

Vivre avec un chat FIV+Le syndrome d’immunodéficience acquise du chat (ou FIV) est une maladie virale. Celle-ci correspond à l’équivalent du SIDA de l’homme. Néanmoins, il n’y a aucune transmission possible du chat à l’homme, ni du chat à aucune autre espèce animale. Le virus n’atteint que les chats.

Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est donc possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie sans aucun risque. Un chat bien protégé est un chat qui vivra plus longtemps. N’hésitez pas à lui offrir une vaccination complète pour prévenir les maladies extérieures et lui offrir une nourriture saine qui aidera son corps à mieux se défendre.

Pour en savoir plus, nous vous recommandons de consulter le forum L'Assistance des félins positifs. Vous y trouverez des explications, des conseils et vous pourrez discuter avec des propriétaires de chats positifs.

Selon que vous avez ou non d’autres chats, les questions à vous poser et les précautions à prendre seront différentes. Si vous n’avez pas d’autres chats vous ne devriez pas hésiter à adopter un chat FIV.

Vous devez seulement prendre un compte deux éléments :
  • Une espérance de vie plus courte Les chats porteurs du F.I.V. peuvent vivre de nombreuses années sans déclarer la maladie. Bien que votre chat ne soit pas plus fragile qu’un autre tant que la maladie ne s’est pas réveillée, celle-ci peut devenir active sans crier gare. Il est donc important de savoir observer son chat et de consulter son vétérinaire au moindre signe anormal.

    A partir du moment où l’animal développe la maladie et devient immunodéprimé, son état risque de se dégrader rapidement. Il faut le savoir et y être préparé. La perte d’un animal est toujours très douloureuse. Cependant, sachez que votre vétérinaire sera à votre écoute lors du décès de votre animal ou pour vous conseiller si la décision d’euthanasie devait être prise.

  • Le risque de contamination d’autres chats Si vous savez que votre chat est F.I.V., il est de votre devoir d’adopter une attitude responsable face aux risques de contamination. Concernant vos propres chats nous aborderons ce sujet plus loin. Concernant les chats de votre voisinage vous avez une responsabilité, c’est pourquoi il est recommandé de ne pas laisser votre chat sortir.

En effet, comme il n’existe pas de vaccins, ni de traitements pour éradiquer le virus FIV, le seul moyen de limiter sa propagation est d'empêcher tout rapport sexuel ou grosse bagarre (avec échange de sang). Plus encore que pour les autres, il est absolument primordial de faire castrer votre chat et stériliser votre chatte pour éviter les bagarres, les fugues, les rapports sexuels et les naissances, qui sont autant de risque de contamination.

Si vous avez déjà un ou des chats et que vous envisagez d’adopter un chat FIV vous devez le faire en toute connaissance de cause concernant les risques et les modes de contamination.

Eviter à tout prix les bagarres Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles entiers qui sont porteurs de ce virus. Il faut absolument éviter que vos chats se battent.

Il est malheureusement très difficile de connaître la réaction qu'un chat aura lors de l'arrivée d'un nouveau pensionnaire. Lors des premiers contacts, votre présence est utile afin qu'ils puissent surveiller la réaction des chats et d'éviter les affrontements.

Si le premier chat réagit mal au début, le vétérinaire pourra lui prescrire des médicaments anxiolytiques, classiques ou homéopathiques, qui l'aideront à passer le cap. Par ailleurs, il existe également un produit qui contient des phéromones de chat. Ce produit, le FELIFRIEND, permet de déposer une odeur qui signifie "ami" sur tout individu vivant : chat, humain... Ceci permet de rassurer le chat déjà présent lors de l'arrivée d'un nouvel individu. Il faut l'appliquer sur les mains et caresser ensuite les deux chats sur les flancs.

Les risques de la cohabitation pacifique La transmission de la maladie par contacts fréquents et répétés en dehors de morsures, lors de léchage mutuel ou de "nez à nez", est théoriquement possible mais tellement faible qu'il n'est pas mesurable. Dans ces conditions c’est à vous de décider si vous acceptez ce risque ou non pour vos chats. Mais hésiteriez-vous à faire la bise à un ami séropositif ?

Par contre le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est donc presque impossible.

LE SYNDROME URINAIRE FELIN (calculs urinaires)

C’est la cystite du chat. Elle se traduit par des besoins fréquents et pressant d’uriner, et une douleur aiguë. Le chat va plus souvent à la litière, il montre des signes de douleurs quand il urine et il peut même pousser des cris. On retrouve parfois un peu de sang dans sa litière. Plus grave : l’urètre peut se boucher, le chat est alors incapable d’uriner, ses reins ne peuvent plus fonctionner correctement et sa santé se détériore très rapidement. Si votre chat montre ces signes alarmants consultez d’urgence votre vétérinaire.

LE DIABETE

Il touche souvent les chats en surpoids, vérifiez la consommation d'eau de votre chat et si elle augmente, consultez rapidement un vétérinaire. Comme chez nous, des piqûres d'insuline règlent le problème.

Plus des Conseils

Identification

D’après la loi, tout don ou vente d’un animal doit faire l’objet d’une identification. C’est donc pour vous, comme pour nous, une obligation.

Plus d'info

Alimentation

À son arrivée chez vous, il est préférable de continuer à donner à votre chat le même aliment que celui qu’il recevait chez son ancien propriétaire.

Plus d'info

Stérilisation

Une chatte ou une chienne n’a pas besoin d’avoir une portée pour se « réaliser »… Pour l’animal se reproduire est un instinct, pas une émotion...

Plus d'info

Comportement

Le chat, s’il n’est pas castré, sera rôdeur et se battra pour défendre son territoire, qu’il aura marqué de jets d’urine malodorante.

Plus d'info

Maladies

Un chat en bonne santé a le poil lisse et brillant, une peau souple et élastique, et prend bien soin de son pelage. Ses yeux sont brillants et ses narines humides.

Plus d'info

Parasites

Ils vivent au dépens de l’organisme et provoquent de graves altérations générales et locales. LES ASCARIS: Ils atteignent principalement les chatons exposés à un retard de...

Plus d'info